« Certains arbres avaient l’ écorce brûlée comme par un acide. C’ est peut – être mon imagination, mais, leur silhouette même semblait se tordre de douleur comme si leur sève luttait contre les toxines d’ un venin mortel…
Soudain une masse sombre bondit des buissons …
…et dévala la petite pente avec la vitesse prodigieuse que lui prodiguait ses huit pattes…
…je fut choqué par sa laideur et écoeuré par sa masse bouffie…
…je me doutais, bien entendu, de la nature abjecte de ses précédents festins !
Le monstrueux arachnide avançait désormais vers moi d’ une façon plus prudente en faisant claquer ses mandibules, dont l’ odeur forte de la salive toxique m’ irritais déjà les narines" .
C’ est pourquoi des « battues » étaient régulièrement organisées par les Elfes des bois et d’ autres races « bonnes » forestières afin d’ essayer d’ endiguer ce fléau !
Hélas ! il arrive que des spécimens déjouent ces héroïques traqueurs …
De saisons en saisons ces dangereux arachnides atteignent alors une taille gigantesque – les chasseurs se font alors traqués par leurs anciennes proies, ces « filles de Nulaq » en référence à la déesse mère des araignées du peuple Elfe noir.
Bien souvent une « fille de Nulaq » établie son antre dans le cadavre d’ un homme-arbre, empoisonné par son venin. Lorsque le vent souffle à travers ses branches drapées de toiles on pourrait penser qu » il s’ agit des râles des nombreuses victimes emmaillotées qui y sont suspendues en attente du prochain festin de la maîtresse des lieux…
(maquette de l' antre en cours de création, photo à venir !)